mercredi 13 septembre 2017

Est-on "climatonégationniste" ?

On lit et on entend parler souvent des "climatosceptiques", mais devrait-on plutôt parler de "climatonégationnistes " ? Dans la page Idées du 8 septembre du Devoir, Ronald Albert explique la différence. La personne sceptique évite d'approuver simplement une idée sans demander des preuves solides avant de se laisser convaincre.

Nier l'évidence scientifique est la manière des négationnistes. Les humains sont responsables du réchauffement climatique, les preuves sont solides et confirmées par les nombreuses prévisions qui sont devenues réalité avec le temps.

Les incendies font de grands désastres, les inondations sont plus importantes, les ouragans sont plus dévastateurs, le niveau des océans monte, les températures se réchauffent, le littoral s'érode, etc. Depuis près de 100 ans, le rôle du dioxyde de carbone dans l'atmosphère a été compris. Les gaz à effet de serre et leurs conséquences dramatiques sont expliqués depuis des décennies par les climatologues.

Depuis longtemps, les scientifiques répètent les mêmes informations. Pourquoi refuse-t-on si souvent de les entendre ? Les climatonégationnistes ont de grands moyens. Les gens qui tirent leur richesse des énergies fossiles (charbon, gaz, pétrole...) propagent des idées qui servent  d'abord leurs intérêts financiers. 

Les gouvernements agissent peu car les citoyens sont peu motivés, hésitent et se laissent facilement influencés par des informations peu rigoureuses.  Mais c'est le travail des journalistes et des politiciens de nommer cette réalité avec rigueur.

Le consensus scientifique nous permet de réaffirmer que nous devons agir pour ralentir le réchauffement climatique. Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) s'est réuni la semaine dernière à Montréal pour préparer la table de matières du sixième rapport de l'organisation devant être publié en 2022.

Il est urgent d'agir. Trouver des solutions. C'est une question de solidarité. La solution est collective pour éviter que des milliards de  personnes souffrent d'un manque d'eau et doivent se déplacer.  L'Accord de Paris adopté en décembre 2015 sera-t-il réalisé ?

(Source: aussi l'article d'Alexandre Shields du 7 septembre dans Le Devoir)

1 commentaire:

  1. Et si on écrivait :
    "Les acteurs du capitalisme vert ont de grands moyens."
    et
    "Les gens qui tirent leur richesse des énergies nouvelles(éolien, solaire, etc.) propagent des idées qui servent d'abord leurs intérêts financiers.
    Allez, c'est juste une question !
    hg

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