samedi 2 mars 2013

Des amoureux de la chanson: Andrea Lindsay et Luc De Larochellière

Hier soir, au café Les Beaux Instants de Sorel-Tracy, le duo amoureux Andrea Lindsay et Luc De Larochellière est venu nous livrer une chanson belle, vraie et sans artifice chantée avec humour et complicité.

Ils marient à merveille leurs voix et leurs mots. Depuis leur premier et nouveau disque de couple C'est d'l'amour ou c'est comme, ils partagent la route ensemble pour présenter leur oeuvre, d'une part commune, d'autre part, chacun offrant ses chansons solos ou harmonisées ensemble.

La mixité de leur écriture, de leur voix et de leur personnalité apporte une amélioration à leur oeuvre solo. Luc a une voix grave, Andrea, flûtée; il écrit avec lucidité et mélancolie, elle, avec pétillement et jeunesse; il regarde avec timidité, elle, avec plus d'assurance.

D'agréables harmonies vocales bien travaillées, leur demande de siffler la mélodie à leur public satisfait, en rappel, avec leurs multi-instrumentistes de grande valeur, les Sylvain Quesnel, Jean-François De Bellefeuille, Étienne Rathé, leur sonorisateur monsieur Légaré et l'éclairagiste du café, Stéphane, ils ont su créer le plaisir.

Évidememnt, Luc a voulu plaire à son public conquis depuis  plus longtemps que ce duo amoureux et nouveau en chantant ses classiques Si fragile ou Si j'te disais reviens ou Cash City.

Ils ont aussi préparé une section du spectacle en chantant tous les 2, seuls, avec leurs instruments et sans leur trio de musiciens talentueux. Voulaient-il tester un futur show plus sobre, plus intime qu'ils pourraient faire voyager dans de plus petites salles? Ce serait aussi un spectacle intéressant car ils sont de bons instrumentistes et leurs harmonies vocales se marient assez bien pour former un instrument harmonique aussi incontestable.

Des amoureux dans la vie, des amoureux de mots et de mélodies de qualité, des amoureux séduisants, simples, sans être guimauve ou rose bonbon.  Du talent, quoi...

(Source  provenant partiellement d'un  texte de Geneviève Bouchard du Soleil du 14 février 2013)

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