samedi 9 mars 2013

La lecture pour partir du bon pied

Dans le journal La Presse du 26 janvier 2013, la journaliste Pascale Breton nous explique le bienfait de la lecture dès le plus bas âge.

Au Québec, les statistiques montrent que la moitié des adultes sont des analphabètes fonctionnels.  Ils se débrouillent, travaillent, mais ne savent pas lire.  Difficile de demander à de tels parents de lire des livres à leurs enfants. Ils ne peuvent même pas imaginer à quel point la lecture peut être bénéfique pour leurs enfants, explique-t-elle.

Le milieu familial n'est pas toujours propice à développer le goût de la lecture, constate l'enseignante Nathalie Perreault de l'école Champlain du Centre-Sud de Montréal.

Les parents surchargés, les repas à planifier à l'heure de la rentrée à la maison au retour des classes, le temps manque souvent aux parents pour faire la lecture à leur jeune enfant.

Pourtant, les élèves qui mettent le nez dans les livres partent déjà un pas en avant des autres, souligne cette enseignante montréalaise.

Ici aussi, à Saint-Robert, il y a des jeunes qui aimeraient que l'heure de la lecture soit un moment privilégié de la journée.  C'est pourquoi j'ai offert, depuis la fin janvier 2013, d'accueillir un enfant de l'école primaire pour lire avec moi quand cela lui chante de venir lire avec moi.

Avec un bon verre de lait au chocolat, quel plaisir d'obtenir une attention particulière et éviter ainsi qu'il ne prenne trop de retard scolaire. On peut peut-être éviter qu'il ne se retrouve dans une classe de difficultés graves d'apprentissage et favoriser le fait qu'il poursuive dans une classe régulière sa formation académique.

Un peu de temps de libre, pourquoi ne pas le consacrer à développer le goût de la lecture autour de soi?

Encore faut-il favoriser collectivement l'accès au livre, en permettant à chacun de pouvoir fréquenter la bibliothèque publique.

A Saint-Robert, le conseil municipal a réitéré, le 4 mars 2013, le choix de jeter dehors, les expulser, pas de flânage, pour tous les citoyens que la responsable bénévole, madame Mariette Lamothe Latour, choisira de traiter ainsi, elle fera ses choix pour tout citoyen indésirable, a-t-on précisé.

Un lieu public de lecture interdit selon les choix personnels de la bénévole responsable, et cela,  autorisé par le conseil municipal à l'unanimité.

Mais dans quelle société robertoise accepterons-nous de vivre?




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