samedi 14 octobre 2017

Si nous votions plus nombreux à Saint-Robert ?

Près de 1470 personnes sont invitées à voter le 5 novembre prochain pour élire un premier magistrat (maire ou mairesse) et un conseiller au poste no 1, à Saint-Robert.


Le 11 octobre dernier, la présidente d'élection rencontrait les candidats à ces postes pour les informer des procédures électorales et la réglementation, des bonnes pratiques, des obligations et responsabilités des candidats, etc.

Il était regrettable de remarquer qu'un candidat au poste de conseiller ne se soit pas présenté à cette rencontre d'information. Peu informé et expérimenté car n'assistant pas aux séances régulières du conseil municipal, je m'interroge sur ses capacités à bien comprendre son engagement de candidat. Il fera face au candidat Jacques Bacon au poste de conseiller. Monsieur Bacon est déjà impliqué dans la communauté et habitué d'assister aux séances publiques de la MRC Pierre-De Saurel et celles de notre municipalité locale et d'y poser des questions aux élus présents.

Alors que les municipalités sont des lieux de décisions de proximité, la désaffection électorale est paradoxale. Alors que notre milieu de vie devrait nous préoccuper en premier lieu, le vote du 5 novembre prochain devrait intéresser les citoyens et les payeurs de taxes.
  • Comment seront dépensées les taxes que nous payons ? 
  • Serviront-elles pour couvrir des besoins collectifs ou des besoins bénéficiant à quelques personnes privilégiées ?

  • Les contrats seront-ils octroyés à des amis des élus, de gré à gré, parce qu'ils sont sous la barre des 100 000 $, nouvelle base autorisée et fixée par le projet de loi 122 du gouvernement Couillard, publié le 15 juin 2017?
  • Est-ce une apathie, une crise de confiance envers nos institutions démocratiques?

  • Est-ce une conséquence des nombreux témoignages d'élus, de fonctionnaires, d'entrepreneurs, tous agents de collusion et/ou de corruption lors de la Commission Charbonneau ?
Pourtant plusieurs passerelles de collaboration apparaissent comme modèles d'engagement. Des mouvements de citoyens se réapproprient des espaces publics dans certaines municipalités. Des données ouvertes et une transparence envers les citoyens sont revendiquées de plus en plus. L'économie sociale s'installe et trouve des solutions à des défis globaux.

Le climat, les inégalités, la prospérité touchent de toute manière chaque citoyen payeur de taxes ou non. Pour garantir un développement durable et équitable de notre territoire, il est important que la participation citoyenne s'accentue. Laisser les autres décider à notre place n'est pas un signal d'une personne responsable de son avenir et de celui des siens. La codécision est maintenant possible avec les élus dans un dialogue constructif et respectueux des idées de tous. Un renouveau, un espace de délibération inédit entre les élections permettrait d'échanger au sujet de l'intérêt collectif.  C'est maintenant nécessaire.

Après 7 mandats consécutifs du maire actuel, ses propositions sont usées. Les paroles qui ne sont pas suivies d'actions pour les transposer en réalités, cela suffit. Ses meilleures solutions, il a eu amplement le temps de les proposer et de les réaliser. Il est temps de penser autrement. Il est temps d'accueillir d'autres initiatives. Il est temps de s'éveiller à d'autres avenues que les infrastructures. Une municipalité a des compétences dans plusieurs objets. Assumons nos responsabilités comme citoyen et exigeons plus de démocratie dans notre municipalité. La transparence et l'information doivent s'améliorer.

Quand on est fier de nos actions, on ne craint pas de les faire connaître. Pourquoi tant d'opacité ? Le maire actuel disait en assemblée publique qu'il était dangereux de lire mon blogue. Ah oui ! Pourtant ce que j'écris dans ces billets, je pourrais tout aussi bien les dire devant n'importe  quel juriste. Ma probité est reconnue. Mes clients savent le reconnaître depuis plus de 30 ans. Le bien et le vrai font partie de mes valeurs personnelles depuis l'enfance.

(Source d'inspiration: un article de Véronique Fournier, directrice du Centre d'écologie urbaine de Montréal, dans Le Devoir d'aujourd'hui)














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