mercredi 20 août 2014

Tant aimé sans trouver le moyen de rester

Zelda Williams, la fille du célèbre acteur américain Robin Williams, résumait ainsi sur Twitter la difficulté pour les proches d'accepter cette mort. Elle nous démontre à tous la fragilité humaine illustrée: "je ne comprendrai jamais comment il pouvait être tant aimé et ne pas trouver dans son coeur le moyen de rester" .Voilà ce qu'apporte à notre attention, ce matin, la chronique Hommage à la folie écrite par la journaliste Francine Pelletier dans Le Devoir.
 
"La dépression est un sous-produit de la conscience humaine. La raison pour laquelle autant de personnes intelligentes et créatives souffrent de dépression, c'est que prendre le risque d'être entièrement conscient ouvre une boîte de Pandore qu'il est impossible ensuite de refermer. L'alcool, les drogues, les dépendances de toutes sortes sont des remparts contre ce qu'il y a dans la boîte."  expliquait l'écrivain Michael Redhill dans un article du Globe and Mail et que nous rappelle cet article d'aujourd'hui.
 
Francine Pelletier nous explique que cette action suicidaire est souvent perçue comme une espèce d'insulte à toutes les belles choses de la vie, mais c'est aussi une libération pour celui ou celle qui passe aux actes...et qui met en relief une extraordinaire sensibilité humaine.
 
Lundi dernier, la journaliste Mélanie Loisel, nous informait, dans  Le Devoir, qu'un projet pilote de 25 millions de dollars sur 5 ans, ACCESS Canada, a été mis sur pied récemment pour offrir des services en moins de 72 heures aux jeunes de 11 à 25 ans qui souffrent de tous les problèmes de santé mentale. Dr Ashok Malla, directeur de l'équipe de ce projet, notait que "si on intervient rapidement, on sait que le diagnostic à long terme peut s'améliorer, et qu'on est en mesure de réduire les risques pour la personne et son entourage".
 
Actuellement, seulement 25 % des jeunes atteints de tels problèmes ont accès à des soins appropriés. Toutefois, les recherches démontrent que les premiers désordres mentaux se présentent, pour trois personnes sur quatre, à l'adolescence ou au début de l'âge adulte.

Ce nouveau programme est offert autant dans les zones rurales, les communautés autochtones ou les grandes villes. L'équipe de l'Institut Douglas vise une transformation culturelle  des soins de santé mentale offerts aux jeunes.

Ce programme pourra-t-il diminuer d'autres actions de désespoir ?

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