samedi 6 juillet 2013

Les asperges de Saint-Aimé: 60 restaurateurs privilégient la Sublime Asperge

Dans l'édition du 19 juin dernier, la journaliste Annie Bourque publie, dans la Terre de chez nous, un éloquent article sur l'entreprise de Nicole Saint-Jean qui réussit sa 14e saison de culture.

4 travailleurs mexicains y travaillent depuis le début de mai. Près de 4 000 livres d'asperges y sont recueillies parfois en une seule journée.  Normale, la cadence est de 1 tonne par jour. Plus de 50 000 llivres d'asperges y seront cueilies durant la saison 2013. Une terre noire, riche en humus fournit un goût plus sucré aux asperges, dira madame Saint-Jean.

Pour chaque visiteur qui le souhaite, elle offrira un bout d'asperge fraîchement cueillie à goûter.  Sublime est le bon terme à utiliser. Pour y être allée chaque printemps depuis quelques années, je sais ce qu'est ce bon goût de fraîcheur nullement égalé dans les supermarchés.

Elle fournit des recettes faciles à réaliser pour qui le demande.  Elle a gagné un à un les restaurateurs en les incitant à changer de fournisseurs pour découvrir le bon goût de ses sublimes asperges. 2 fois par semaine, elle livre à ses clients restaurateurs le bon goût frais de notre région. Le chef Mathieu Cloutier a glissé, dans son plus récent livre, un chapitre sur cette Sublime Asperge. A l'émission Cap sur l'été,  Marc-André Joyal a présenté une recette utilisant les sublimes asperges.

Le public aussi achète directement de la productrice de 56 ans, anciennement productrice de cornichons. Son mari Simon Lavallée et elle sont conscients de vivre leurs plus belles années de production.  Un champ d'asperges dure environ 20 ans.

Certaines fins de semaine, près de 1 000 personnes se déplacent pour visiter le site de la Sublime Asperge.  En même temps, ils visitent aussi les Serres Villiard du séduisant  et jeune horticulteur Pierre-Luc,  les Fromages Latino de Saint-Aimé ou la fromagerie Le Bédouin qui offre des fromages polyethiques à Saint-Robert, sur la route 239.

Des entrepreneurs de chez-nous, travaillant au bien-manger collectif.   Des entreprises à encourager et à favoriser dans leur développement.  Des éclaireurs audacieux qui embellissent notre patrimoine culturel alimentaire.  Privilégions-les lors de nos décisions de consommation.  La proximité, l'achat local ne seront plus des concepts abstraits car ils prendront racine dans nos habitudes de vie.

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