lundi 1 juillet 2013

Chants de vielles: rendez-vous de découvertes

Hier, à Saint-Antoine-sur-Richelieu, se déroulait la troisième journée du Festival Chants de vielles, pour sa 9e édition. Auparavant établi à Calixa-Lavallée, le festival se déplace maintenant sur le bord du Richelieu, au centre du village composé d'un patrimoine bâti exceptionnel.

Des artistes renommés provenant d'Irlande, de France, ainsi que de plusieurs régions du Québec, se sont rassemblés pour nous démontrer leur savoir-faire et leur savoir-fêter en musique tradionnelle.

Alan Jones, expert et fondateur d'un festival annuel de cornemuses,  nous a présenté une cornemuse dite à soufflet de tradition celtique. Rarement vue, elle a été remarquée hier. L'instrumentiste se sert de ses bras pour actionner un soufflet et un sac d'air et sa bouche ne souffle pas dans l'instrument. Fascinant.

Charles Quimbert, le breton, nous a offert son expertise en chansons traditionnelles. Il avait offert un stage de technique vocale et chant traditionnel lors des programmes de formation offerts en pré-festival, les 27 et 28 juin. Nous avons chanté avec lui et il était difficile à suivre dans ses chansons à répondre, rapides, articulées et variées.

Daniel Thonon, le belge établi à Farnham, est venu faire aussi une prestation à l'accordéon diatonique. Il a étudié le clavecin et la musique ancienne au conservatoire de Genève. Il est constructeur de vielles.

Gabriel Yacoub, le français, est venu nous démontrer ses talents de guitariste de musique traditionnelle. Il est un promoteur d'une nouvelle musique traditionnelle. Il sait être du XXIe siècle en combinant technologie moderne et instruments rares du monde entier.

Daniel Roy, ancien membre de La Bottine souriante, musicien de Michel Faubert, sait vulgariser la musique traditionnelle québécoise. Il nous a joué de la bombarde, son instrument préféré. Il a animé des ateliers présentés au public en ce bel après-midi dominical.

Eric Montbel, le provençal devenu français du centre de la France, est une vedette de la cornemuse en France. Il a offert un stage pré-festival sur le perfectionnement du style, au jeu d'ensemble et répertoire. Généreux de partager la scène et d'accompagner d'autres instrumentistes, il  a joué avec le jeune Nicolas Gérardin, québécois et joueur de cornemuse, qui était allé étudier en France auprès de ce  maître lors de sa formation académique.

Le concert de Gilles Chabenat, à la vielle, Yannick Hardouin, à la guitare basse électrique, et de Éric Montbel à la cornemuse m'a charmée.  Découvrir une telle richesse sonore dans des musiques provenant de nos ancêtres européens m'a touchée au coeur. 

Puis le concert de la rencontre Les grands vents, nous présentait une brochette de musiciens, enjoués, heureux d'être parmi nous, me semblait-il.  Daniel Roy animait  et nous présentait ses amis: Eric Montbel, Pierrick Sauvage, Alan Jones et Nicolas Gérardin.

Beaucoup d'autres spectacles ont été offerts sur les 3 jours du festival.  Je ne m'y suis rendue que dimanche, mais le programme nous décrit  les multiples facettes de découvrir, chanter, danser et s'amuser en toute amitié.

Lors de la 10e édition, l'été prochain, j'encourage les curieux de musique de fréquenter ce festival, tout près de notre Richelieu commun.

Des artisans, des bénévoles,  des aires de restauration, des services municipaux, beaucoup de personnes se sont mobilisées pour nous offrir ce festival à découvrir...







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