Le gouvernement Legault rejette le projet GNL Québec prévu au Saguenay. Les experts du ministère fédéral de l'Environnement avait aussi conclu que le projet d'exporter du gaz naturel liquéfié pouvait nuire aux objectifs climatiques du Canada. Le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) avait conclu en mars de manière semblable.
Beaucoup de temps et d'énergie ont été perdus avec un tel projet polluant au lieu de proposer des projets de développement économique vert et juste, selon Ruba Ghazal. Depuis six ans, on développait ce projet finalement non autorisé, ce mercredi 21 juillet. Il aurait ajouté huit millions de tonnes de GES par année, soit comme 3,3 millions de véhicules de plus sur les routes canadiennes.
Même si le gouvernement Legault avait un préjugé favorable envers GNL Québec et la construction d'une usine de liquéfaction de gaz naturel au Saguenay, le mort du projet annule aussi la construction du gazoduc de 782 kilomètres qui devait alimenter cette usine avec du gaz naturel albertain, par une société dont les actionnaires sont américains.
Le ministre de l'environnement, Benoît Charette, admet que "les projets comme ceux-là, partour dans le monde, peinent de plus en plus à se qualifier et le financement est de plus en plus difficile à obtenir. Il y a une prise de conscience mondiale. " Le rapport d'analyse met aussi en évidence les risques du passage quotidien de gros méthaniers dans l'habitat essentiel du béluga du Saint-Laurent.
Maintenant c'est l'occasion d'implanter une réelle transition écologique: "en mettant de l'avant des projets de développement économique viable, respectueux de la nature et de notre santé", selon la déclaration commune d'Équiterre, Nature Québec, l'Association québécoise des médecins pour l'environnement et Greenpeace.
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