Pour le 70e
anniversaire de l’auteur-compositeur gallois, docteur en musique, Karl Jenkins, des chœurs du monde entier
connaissant bien son œuvre se sont réunis pour célébrer sa musique. Le chœur
Sorel-Tracy, minutieusement préparé par la directrice de chœur Josée Laforest
et la pianiste-accompagnatrice Francis Huletsky, a su s’intégrer aux autres
chœurs provenant de Buenos Aires, de
Saskatchewan et de plusieurs autres régions pour faire vibrer la mythique salle
de l’auditorium Isaac Stern du Carnegie Hall. Quelques excellents solistes faisaient aussi partie du concert.
Leur interprétation du Stabat Mater, magnifique œuvre en 12
mouvements, d’une durée d’environ une
heure, présentée en deuxième partie du concert, a nécessité de nombreux mois de travail
assidu. Un texte, tantôt en latin, tantôt en arabe, tantôt en anglais, tantôt
en araméen, tantôt en grec, a su traduire toute la douleur de la vierge et mère,
aimante et souffrante, qui prend son apothéose dans le Paradisi gloria avec sa
magistrale finale de l’Amen. Alleluia.
Avant eux, en première partie,
d’autres chœurs avaient interprété The
Bards of Wales en première américaine. Aussi un extrait Benedictus de The Armed Man : A Mass for Peace a été interprété dans cette
première partie du concert. Cet extrait qu’on peut traduire librement
par : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, Hosanna au plus haut
des cieux a été dirigé par le compositeur lui-même. Une sublime prière musicale
chantée divinement.
Le concert a été dirigé, pour les
deux longues œuvres, par le chef Jonathan Griffith, cofondateur et directeur
artistique des Distinguished Concerts
International New York (DCINY) qui
ont su rapproché des milliers de musiciens et chanteurs en les faisant
connaître dans divers grandes salles des États-Unis.
Un autocar rempli de fans de
notre région a accompagné notre groupe sorelois pour leur manifester notre
soutien et pour leur manifester notre fierté d’avoir su persévérer dans ce long
apprentissage d’une œuvre si colossale et si exigeante. Les applaudissements
nourris d’une salle de 2 800 sièges ont sûrement
su réconforter les efforts de tous ces musiciens.
Chanter dans cette salle légendaire
qui a fêté son centième anniversaire en 1991 n’est pas banal. Tout près de
Central Park, comprenant deux autres salles de spectacles, meublée avec un luxe
consommé, cette salle a reçu les plus grands artistes du monde fixant la norme
pour l’excellence dans la musique. Autant Gustav Mahler que Marias Callas, Bob
Dylan ou Liza Minelli , chacun y a laissé une marque et une tradition
d’excellence. La plus célèbre salle de concert du monde, affiche-t-on sur le
site de la maison.
Bientôt, le 3 février prochain,
Yannick Nézet-Séguin s’y produira avec l’Orchestre de Philadelphie.
Ce concert avait lieu un jour
férié, le 20 janvier, soit le jour commémorant Dr. Martin Luther King, Jr.
(1929-1968). La veille, dimanche le 19, j’ai eu la chance d’aller assister à
une célébration liturgique au Kelly Temple Church of God in Christ, à Harlem,
et y entendre des choriste Gospel remarquablement enthousiastes.
New York s’est nettement
améliorée avec les années. La propreté dans les rues, l’absence de violence
gratuite dans les rues, marquent un progrès appréciable depuis notre dernière
escapade en ces terres. Nous avons eu aussi la chance, cette fois-ci, de
parcourir le tour complet de l’île de Manhattan en suivant Hudson River, East
River et Harlem River dans une mini-croisière de 190 minutes, que je recommande
à tous ceux que l’histoire et l’architecture newyorkaise intéressent.
Un séjour que nous n’aurions
probablement pas envisagé sans la
présence stimulante et talentueuse du chœur Sorel-Tracy participant à un si
grand événement musical américain.
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