Mardi dernier, à l'âge de 92 ans à San Diego en Californie, disparaissait le Mozart de la sitar, Ravi Shankar.
Compositeur renommé, il nous a ouvert au monde de son art hindoustani de l'Inde du Nord. Il avait présenté le 4 novembre dernier son dernier concert avec sa fille, aussi musicienne. Quel musicien...
Né en 1920, de la plus haute caste de la société hindoue, il se consacre, à partir de ses 18 ans, à apprendre rigoureusement la musique savante de sa nation.
Vers 45 ans, il initie l'illustre Georges des Beatles, le violoniste Menuhin, le compositeur Philip Glass, le flûtiste Rampal à interpréter ses compositions. En 1969, il joue au festival de Woodstock. On l'associe alors aux herbes illicites, selon le Devoir du 13 décembre dernier.
Vers 55 ans, pour faire obstacle à cette rumeur, il ne se produira qu'avec le réseau de musique classique.
Yves Bernard écrivait aussi à son sujet: son humilité légendaire et sa vision spirituelle pour un monde meilleur persisteront pendant longtemps encore.
On a toujours besoin de modèle plus grand que soi-même.
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