vendredi 14 décembre 2012

Casse-Noisette à Sorel-Tracy: revenez en 2013 aussi

Ce soir, à l'école Fernand-Lefebvre, une centaine d'élèves de l'enseignante Maude Leblanc a rêvé la nuit chez la petite Clara sur une musique   célèbre de Tchaikowski.

Spectacle traditionnel du temps des Fêtes, féérie du décor enneigé et des sapins illuminés, des tutus scintillants, des bustiers en paillettes, des couronnes sur les têtes, la magie a opéré.

Avec une chorégraphie sur mesure pour les talents de ses élèves, madame Leblanc a su créer un univers pour faire voir la beauté du ballet aux gens de la région, dit-elle elle-même.

Un ballet créé en 1892 et qui ne démode pas depuis.  Depuis 40 ans déjà, premier cadeau de Noêl de mon premier amoureux, j'assiste au Casse-Noisette du chorégraphe Fernand Nault à Montréal dés que cela m'est possible.

Première spectacle de danse vu avec notre jeune enfant, élève de ballet dès son jeune âge de 3 1/2 ans, assise près de la fosse d'orchestre à la salle Wilfrid-Pelletier, elle s'en souvient encore...

A Sorel-Tracy, c'est la première édition.  Il serait bon que cela devienne une tradition, et pourquoi pas ?

Des lustres, des tutus en très grand nombre, des divans, des costumes d'époque, plus de 25 adoscentes, une quinzaine d'adultes, une soixantaine d'enfants de niveau pré-ballet ou élémentaire, tout cela contribue à nous transporter au pays du rêve.

Les parties plus connues comme la danse espagnole, la danse russe, la danse chinoise, la danse des mirlitons, la danse arabe, la tarentelle, la valse des fleurs, la fée Dragée, le pas de deux (avec un jeune homme de 6 pi 3 pouces, trouvé à peine deux semaines avant la présentation du spectacle,) tout cela commandait des costumes évocateurs, judicieux, qui nous ont permis de se sentir ailleurs, citoyen du monde.

Madame Leblanc a dit que, si l'intérêt du public est là, le miracle pourrait se reproduire l'an prochain.

Certainement, il y aura des ensembles à améliorer, des précisions à raffiner, des éclairages à peaufiner, mais c'est un début d'aventure qu'on espère pouvoir revoir encore.

Quel courage pour la chorégraphe, enseignante depuis plus de 15 ans, de tenter l'expérience de réunir une centaine de danseurs sur un scène régionale.

Le public était là, ses applaudissements auraient pu être plus généreux pour souligner l'effort rigoureux d'une telle préparation.

Peut-être avons-nous assister ce soir à l'éclosion d'une relève de nos Karen Kain ou Anik Bissonnette?

Je souhaite retourner l'an prochain voir un autre Casse-Noisette à Sorel-Tracy.  BRAVO !!!

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