lundi 6 juillet 2020

Exilés du coronavirus

30 % des salariés ont découvert le télétravail en France. Au Québec aussi, le télétravail devient une manière privilégiée de remplir ses obligations professionnelles tout en profitant d'horaires plus flexibles et du temps autrefois utilisé pour les transports entre le domicile et le bureau.

Il est maintenant possible d'exécuter les tâches professionnelles tout autant à la campagne qu'en ville. Les Français appellent cet exode urbain "le syndrome de la cabane". Pour vivre  dans un lieu encore habité par son âme où prendre un nouveau départ. Partir à la campagne pour vivre, pour chercher plus de quiétude dans des paysages à hauteur d'homme, grandioses.


Plusieurs comprennent mieux le plaisir de jardiner, de "vivre mieux mais avec moins", d'être attiré vers l'autonomie alimentaire, la permaculture, le "bien-manger", le recueillement, la paix du silence retrouvé.

Après avoir vécu trente ans à Longueuil, pourtant née ici, ne vivre ici à la campagne que les fins de semaine ne devenait plus satisfaisant. Plus près de la retraite, savourant l'air frais des grands espaces, éblouie par la lumière naturelle des matinées ensoleillée, appréciant les fleurs, arbustes et arbres sauvages ou cultivées, j'apprécie le retour à temps plein dans notre campagne originelle depuis plus de dix ans.

Une nouvelle vague de retour à la terre sera dorénavant possible tout en étant professionnellement très actif car les télécommunications le permettent maintenant. Tranquillité de l'environnement  et effervescence intellectuelle dans un même espace, quelle belle conjugaison contemporaine.

(Source: inspiration de l'article d'Audrey Levy dans le Paris Match no 3710)

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