Prix
Nobel de la Paix
Le comité norvégien pour
le prix Nobel de la paix a remis cette prestigieuse
reconnaissance à Nadia
Murad, jeune militante irakienne des droits de l’homme, et à
Denis Mukwege, médecin
gynécologue congolais, « pour leurs efforts visant à mettre fin
à l’utilisation de la
violence sexuelle comme arme de guerre et conflit armé », ce 5
octobre 2018 à Oslo, en
Norvège.
Lauréate du prix Sakharov
2016, au Parlement européen, pour les défenseurs des droits
de l’homme, Nadia Murad
est ambassadrice de bonne volonté de l’Office des Nations
Unies pour la lutte contre
la drogue et le crime (ONUDC) pour la dignité des survivants
de la traite des êtres
humains.
Cette jeune femme yézidie
de 23 ans, qui a survécu au trafic de Daech, de son
enlèvement dans le village de Kocho, dans le nord de l’Irak, le 3 août 2014. Ce jour même
elle a vu mourir ses six frères et sa mère. Envoyée avec deux soeurs à Mossoul, Nadia a
subi toutes sortes d’abus jusqu’à ce qu’elle soit vendue plusieurs fois comme
esclave. Au bout de trois mois, elle a réussi à fuir.
Depuis lors, la jeune
femme a courageusement dénoncé les atrocités perpétrées contre
son peuple, menant « une
bataille pour que plus personne ne subisse une telle violence
et ne soit traitée comme
une bête ».
Malgré tant de
souffrances, Nadia Murad n’a pas perdu sa foi : « Plus le mal me touchait
plus je retrouvais en moi
tous les enseignements de ma mère et de mon peuple, mais
surtout la force de Dieu
qui ne m’a jamais abandonné, a-t-elle dit dans une interview à
Vatican News en 2016. Plus
le mal me touchait, plus je trouvais le bien en moi … »
Denis
Mukwege, « refuser la violence »
Le deuxième lauréat du
prix Nobel de la paix, le médecin congolais Denis Mukwege, est
également lauréat du prix
Sakharov au Parlement européen (2014). « Dans un monde
d’inversion des valeurs,
refuser la violence, c’est être dissident », a-t-il déclaré en
novembre 2014, au moment
de la remise du prix.
À l’hôpital Panzi de
Bukavu, dans le sud-ouest de la République démocratique du
Congo, Denis Mukwege a
aidé des milliers de femmes violées dans ce qu’il appelle «
une situation formelle ni
de guerre ni de paix, mais d’authentique impunité ».
(Source: Zenit Newsletter Page 20)
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