lundi 11 décembre 2017

Une première politique bioalimentaire d'ici le printemps

Suite à une consultation de plus d'un an, citoyens, producteurs agricoles, pêcheurs, transformateurs, distributeurs, restaurateurs se sont réunis le 17 novembre dernier pour répondre à l'appel du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ) afin de réaliser la dernière étape de la consultation pour établir la première politique bioalimentaire.

Le consommateur sera mis au cœur de tout le processus, écrit-on.  Le consommateur est plus conscient et plus exigeant qu'auparavant. Il veut pouvoir avoir le choix et surtout pouvoir choisir en toute connaissance de cause. Il se sent interpellé par l'environnement, le bien-être des animaux d'élevage, l'étiquetage, le gaspillage alimentaire, les aliments biologiques, les aliments génétiquement modifiés, ...

L'Union des producteurs agricoles (UPA)  explique, par ailleurs, que les producteurs veulent bien offrir des produits de qualité, mais ils ont besoin du soutien en recherche et développement agricole et du soutien financier pour améliorer leur pratique agricole, diminuer les nuisances à l'environnement. Une volonté politique est maintenant nécessaire.

Mais le consommateur souhaite se nourrir des produits locaux. Les épiceries à grande surface trouvent souvent plus facile de s'approvisionner à leur centrale de Toronto ou de Montréal. Les entreprises alimentaires biologiques de production et de transformation comptent plus de 1300 d'entre elles au Québec. Les chaînes de distribution alimentaires deviennent-elles des partenaires de ce nouveau courant ? On a observé 10% de croissance annuellement pour le marché des aliments biologiques. Près de 500 000 $ de recettes, près de 10 000 emplois et 7500 produits issus de l'agriculture biologique disponibles sur les tablettes des épiceries.

(Source: cahier spécial du Devoir du 11 et 12 novembre 2017)




Aucun commentaire:

Publier un commentaire