vendredi 8 décembre 2017

Le temps que les acteurs économiques mondiaux passent aux énergies renouvelables sûres

Mardi prochain, à Paris, aura lieu un sommet climat consacré au financement des politiques climatiques. Le président Emmanuel Macron a invité des dirigeants politiques et des dirigeants d'institutions financières.

Environ 80 économistes de 20 pays dont les américains Jeffrey Sachs et James Galbraith demandent la fin des investissements dans les énergies fossiles. Ces économistes ont lancé hier une déclaration par l'ONG 350.org. Nous appelons à la fin immédiate de tout investissement dans de nouveaux projets de production et d'infrastructures de combustibles fossiles, et encourageons une hausse significative du financement des énergies renouvelables, dit la déclaration signée aussi par des universitaires et d'ex-ministres.

Il ne suffit pas de parler de soutenir financièrement des solutions climatiques, il faut aussi discuter de l'autre partie de l'équation, écrivent-ils aussi. Pourquoi continue-t-on de financer de nouveaux projets de production et d'infrastructures charbonnières, gazières et pétrolières, continue le texte. Les institutions de développement comme les investisseurs publics et privés ont la responsabilité urgente et l'obligation morale de montrer la voie vers une transition inévitable et les occasions d'affaires qui y sont liées.

Les investisseurs ont le pouvoir de mettre des conditions en place pour amener un tel changement. Il est temps de construire une économie saine, de protéger les salariés de l'énergie, les communautés et tenir compte des limites écologiques d'une planète finie, peut-on lire aussi.

La combustion des énergies fossiles contribuent à 75 % des émissions de gaz à effet de serre (GES). Ces GES sont à l'origine du dérèglement du climat. On a vu les feux qui se répandent en Californie, hier soir, aux bulletins télévisés. Est-ce suffisant pour convaincre nos institutions financières comme Desjardins, ici ?

Les études scientifiques disent qu'il faut écourter l'exploitation des réserves en cours si on veut rester sous le seuil critique de 2 degrés Celsius de réchauffement.

Plusieurs organisations comme France Nature Environnement, Greenpeace France, Action Climat, Fondation pour la nature et l'homme, ...y  seront présents à ce sommet. Réseau GE Power n'avait pas vu venir la chute des prix de l'électricité de gros et l'effondrement des commandes de turbines, il veut économiser 1 milliard en coûts structurels en 2018. Il y aura une bonne occasion d'entendre ce que les économistes pensent. Ils ne sont pas des méchants environnementalistes, ni des écologistes redoutables, ils pensent économie et ils pensent de plus en plus comme les 15 000 scientifiques  qui avaient déjà sonné l'alerte au monde entier qui se bouche les oreilles. La cupidité ne tue pas, semble-t-il.

Source: Agence France-Presse dans le Devoir de ce matin.

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