mercredi 13 décembre 2017

Le sommet One Planet Summit d'hier en banlieue de Paris questionne

Les énergies fossiles appartiennent au modèle économique du passé. Elles ne sont plus la solution, elles sont le problème, a résumé le ministre français de la Transition écologique, Nicolas Hulot. De plus en plus de pression apparaissent vers un passage obligé pour lutter efficacement contre les changements climatiques.

Ce sommet français a réuni près de 4000 participants, dont des représentants de plus de 130 pays. Le ministre Hulot a montré du doigt l'hypocrisie des acteurs politiques. Il lui paraît impossible de maintenir le soutien financier aux énergies fossiles tout en plaidant en faveur d'une décarbonisation de l'économie et du secteur énergétique. Il faut cesser de subventionner le pétrole, le gaz naturel et le charbon.

La Banque mondiale a annoncé qu'elle cessera de financer les activités en amont du secteur pétrolier et gazier après 2019. Alors sera terminé le financement des projets d'exploration et d'exploitation des énergies fossiles. Sauf si le projet est conforme aux engagements du pays au titre de l'Accord de Paris de décembre 2015. On se garde encore une petite porte de sortie potentielle. Actuellement, elle investit annuellement plus d'un milliard de dollars.

L'assureur français Axa, le plus important au monde, a aussi annoncé hier qu'il se retirait du secteur des sables bitumineux. Il a annoncé qu'il va quadruplé les investissements dans les énergies renouvelables d'ici 2020.

Le Canada comprendra-t-il le rôle de leader qu'il pourrait jouer s'il éliminait ses subventions aux énergies fossiles ?

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a expliqué que le combat contre les changements climatiques n'est pas gagné. C'est un combat pour le maintien de la vie sur notre planète, alors que les changements climatiques surviennent de plus en plus rapidement.

Le président français, Emmanuel Macron, a déploré le manque d'ambition dans cette lutte et dans le financement promis aux pays en développement pour leur permettre de s'adapter aux impacts de ces bouleversements climatiques.

Arnold Schwarzenegger, l'ancien gouverneur républicain de la Californie, a expliqué que même si Trump est sorti du l'Accord de Paris, les États et les villes sont toujours engagés avec les entreprises, les gouverneurs. Il a confirmé que les actions continuent selon l'Accord de Paris. Il était l'invité vedette de la rencontre d'hier.

Source: un article d'aujourd'hui d'Alexandre Shields, à Paris, dans Le Devoir d'aujourd'hui.





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