mercredi 13 janvier 2016

La science pour identifier les zones marines à protéger

Le ministre fédéral libéral, Hunter Tootoo, veut se fier à la science. Alors que le Canada protège à peine 1,3 % de ses zones maritimes actuellement, il promet de protéger 10 % du territoire maritime national d'ici 2020. Quelle bonne nouvelle!
 
Les décisions devraient être basées sur la science pour choisir ce qui est nécessaire d'être protégé. Une zone est identifiée, ensuite on décide ce qui sera protégé. Le ministre veut aussi regarder ce que les autres pays font dans ce domaine.
 
En Australie, 33 % du patrimoine océanique est une zone sous protection. Aux États-Unis, près de 30 % aussi. En Russie, près de 12 %. Le Canada a un sérieux retard. D'ici 2017, le ministre cible plutôt 5 %.
 
Pourtant depuis 1998, un projet de zone de protection marine de l'estuaire du Saint-Laurent de 6 000 km carrés est à l'étude. Sans progrès. Quelles activités industrielles seront autorisées ? Un trafic maritime intense est déjà observable dans cette zone. Le seul parc marin du Québec, celui du Saguenay-Saint-Laurent, voit déjà les navires commerciaux augmenter leur présence.
 
Des discussions entre Québec et Ottawa sont en cours et avancent lentement sur la région entourant les îles de la Madeleine et une zone située à l'est de la Gaspésie. Des décisions rapides sont prises pour diminuer les dépenses de tous les côtés, d'autres décisions sont plus lentes. semble-t-il.
 
(Source:Le Devoir)


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