mardi 19 janvier 2016

Brian Myles dirigera le rare journal indépendant québécois

En danger perpétuellement à cause de ressources financières insuffisantes, le journal indépendant et centenaire (1910) a invité ses lecteurs, en octobre, à participer à sa pérennité en contribuant par des dons ou en abonnant des amis. Plusieurs personnalités et artistes connus ont témoigné de leur attachement à lire le journal  Le Devoir parce qu'il est différent et leur apporte une information éclairante.
 
Depuis quelques mois, Brian Myles avait quitté le journal et était devenu un professeur de l'École des médias de l'UQAM. Entre 2009 et 2013, il était président de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ). Le comité de sélection et le président du conseil d'administration, Jean Lamarre, ont choisi Brian Myles, 42 ans, pour remplacer Bernard Descôteaux. Le neuvième directeur du journal sera de la même génération que le nouveau premier ministre fédéral.
 
Comme observateur privilégié de la société, depuis vingt ans, il est bien préparé à penser et à écrire, écrit Stéphane Baillargeon, ce matin dans leur  journal. Il valorise la qualité. Il a la volonté d' encourager les jeunes à être partout sur la planète et compte sur leur contribution. Pour Brian Myles, le nationalisme d'aujourd'hui, c'est un accompagnement des Québécois dans leur émancipation. Le nationalisme n'est pas que politique, pour lui. C'est se préoccuper des nouveaux arrivants et favoriser leur intégration. C'est ne pas accepter qu'on fabrique des analphabètes ni des décrocheurs scolaires. Comme l'histoire du journal le démontre, depuis Henri Bourassa, le fondateur, le journal veut continuer à révéler "dans le peuple, et surtout les classes dirigeantes, le sentiment du devoir public sous toutes ses formes".  
 
Dès le 8 février, le nouveau directeur poursuivra la mission.

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