jeudi 11 avril 2013

Michael Binnion veut influencer le ROC et méprise les décisions du Québec

Le journaliste Marco Bélair-Cirino nous écrivait hier dans le journal Le Devoir, que le nouveau président de l'Association pétrolière et gazière du Québec veut que le fédéral revise son programme de transfert. Michael Binnion remplace, depuis février dernier, notre ancien premier ministre québécois Lucien Bouchard qui a interrompu ses services auprès de cette association.

Le président-directeur-général de la société d'exploration Questerre Energy n'est pas content de la prise de décision du gouvernement Marois, annoncée en février dernier  par le ministre de l'environnment, Yves-François Blanchet,  qui a décidé de porter les 78 études en cours au BAPE (bureau d'audience publique sur l'environnement) pour analyses  et consultations et proposera probablement une loi sur le moratoire contre la fracturation de la roche-mère pour obtenir les gaz de schiste dans la Vallée du Saint-Laurent.

Quand, dans la Vallée du Saint-Laurent, sur les 31 puits d'exploration creusés, il y en a 19 qui fuient, que les 12 autres ont des émanations fugaces, à ce qu'on dit, il est probablement pertinent que Québec et ses décideurs prennent le principe de précaution à leur ordre du jour dans leur réflexion.

Il est certain qu'un directeur général d'une société d'exploration gazière soit mécontent. Son mandat est de faire profiter cette société et ses actionnaires vers un mieux-être financier toujours inassouvi. 

Mais que penser du mieux-être collectif de la santé des personnes qui habitent à proximité de ces puits de forage, des 652 produits chimiques injectés pour permettre de fractionner la roche-mère pour qu'elle crache ses gaz ou pétrole de schiste...quand 29 de ces produits sont catalogués comme produit cancérigène et injectés dans le sol, emprisonnés  pour quelle période de temps avant qu'ils ne s'infiltrent dans les failles géologiques naturelles et nous rebondissent dans l'air ambiant ou nos cultures ou notre eau...

480 000 puits creusés aux États-Unis, 20 000 puits prévus dans la Vallée du Saint-Laurent, on doit y penser.  Invités en Pennsylvanie, les visiteurs d'un puits de forage doivent se tenir de l'autre côté d'une clôture grillagée métallique car c'est dangereux de pénétrer dans l'enceinte du puits sans une combinaison protectrice,... mais de l'autre côté de cette clôture, les visiteurs, une garderie et une école à proximité...peuvent regarder, sans risque pour leur santé...Rions un peu, on pense que les non-exploitants sont tous des gens remplis d'innocence...

Altai Resources inc. est la société qui a acquis les claims  pour notre sous-sol de Saint-Robert.  Pour 10 cents l'hectare, c'était économique alors qu'en Colombie-Britannique, ils devraient verser 1 000 $ l'hectare. Quelle aubaine, nous simples québécois avont fait à ces chères sociétés exploratrices gazières et pétrolières.

Et maintenant monsieur Binnion compare notre gouvernement québécois à un bénéficiaire de l'aide sociale. Vraiment cet homme originaire de l'Alberta ne digère pas facilement les décisions prudentes du gouvernement provincial québécois.

Il a mis sur pied la Coalition nationale en faveur de l'équité dans les transferts afin de circonscrire les impacts du programme de péréquation sur l'exploitation des ressources naturelles au Canada, nous informe  le journaliste hier.

S'informer, c'est s'engager.

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