samedi 13 avril 2013

Berlo Holstein: Josianne et Pierre-Olivier Plasse

Dans l'édition du 3 avril 2013, la journaliste Julie Mercier de La Terre de chez-nous nous propose un portrait d'une autre réussite robertoise.

J'y apprends que le fils de Léo PLasse, et petit-fils de Bernard Plasse, tout aussi robertois que vous et moi, donc, Pierre Olivier et sa conjointe, tous deux dans la jeune vingtaine, ont réussi à faire mentir l'adage que la relève agricole, au Québec, est  impossible. Et le rêve de devenir agriculteur se réalise enfin le 7 mai 2012, lors de leur première traite...

Ici, à Saint-Robert, des personnes signifiantes sont parvenues à donner un terrain de jeu (et de dur labeur) à un jeune homme désireux de poursuivre la mission agricole et familiale de notre terroir robertois.  Formé à l'Institut de technologie agroalimentaire de Saint-Hyacinthe en production animale, Pierre-Olivier  y termine ses études en mai 2010.  Bravo pour cette persévérance scolaire tant souhaitée par de nombreux parents de jeunes ruraux...

Même si son père avait vendu son propre troupeau en 1997, rien n'a empêché le  fils de caresser un rêve de jeune enfant, l'agriculture, et pourquoi pas ?

Conseiller en alimentation animale, il a été, en outre, soutenu à poursuivre son rêve par une soixantaine d'agriculteurs qui ont émis des chèques...la solidarité rurale, dis-je...

En août 2011, il dépose sa candidature, nous raconte la journaliste, au prêt d'un quota de production de 12 kg qu'il obtient après trois tirages au sort.  Quel destin fabuleux.

A cause de sa valeur sentimentale, il décide de conserver le bâtiment de la ferme familiale. Rénovation, journée de 19 heures, sueurs, et enfin, le 12 mais 2012... le bonheur du travail accompli.  En tout cas, un début...

Sa recette: mettre 70 ou 80 heures par semaine, je pense que nous en sommes la preuve, conclut le jeune éleveur lors de cette entrevue au journal. Et je peux renforcer cette recette: c'est la seule qui tienne bon pour beaucoup de personnes, dont je suis moi-même, pendant une bonne période de la vie active.

Ainsi maintenant  le troupeau est composé de 52 bêtes, dont 27 vaches en lactation qui produisent en moyenne 11 000 kg de lait annuellement, nous révèle Julie Mercier dans son papier.

Sa conjointe, Josiane, est si heureuse qu'elle confie: nous nous en occupons comme des enfants.  Je parierais qu'il y a des enfants mal aimés qui rêveraient d'avoir de tels parents adoptifs...

Josiane gère le quotidien de la ferme et son amoureux, poursuit son emploi comme conseiller en production laitière pour une meunerie.

Si vous les reconnaissez, félicitez-les.  Ils le méritent assurément.  Pour moi, qui ai grandi sur une ferme laitière robertoise de plus de cent bêtes durant les années 60, je connais ce boulot et connais la ferveur et l'amour de la nature et de l'effort qu'exige ce si noble métier.

Bravo encore, vous devenez des modèles pour d'autres robertois à réaliser leur rêve.  Comme la chanson de Richard Séguin l'exprime si bien:Et le rêve n'aime-t-il pas se percher haut?


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