mercredi 22 avril 2020

La 50e édition du Jour de la Terre

Pour se protéger contre les futures "menaces mondiales", l'ONU prévient qu'il faudra "reconstruire en mieux".  Le Programme des Nations pour l'environnement (PNUE) nous rappelait hier qu'il faut apporter des remèdes aux dommages causés à notre environnement. La pandémie actuelle nous rappelle brutalement notre vulnérabilité et celle de la planète qui nécessite la biodiversité.

La pollution sous toutes ses formes, les bouleversements climatiques, le recul de la biodiversité, la trop grande timidité des mesures de protection et de réglementation adaptée, nos actions sont trop peu engagées. Le PNUE précise la grandeur de la tâche pour limiter le réchauffement climatique selon l'Accord de Paris. Pour y arriver, il faudrait que les émissions de gaz à effet de serre reculent chaque année de 7,6 % jusqu'en 2030.

Il faut aussi amorcer la transition vers des emplois "verts" et une relance économique durable.  Il nous faudra réduire notre dépendance aux énergies fossiles qui remplissent encore 80 % des besoins mondiaux, selon l'Agence internationale de l'énergie.

La 26e conférence des Nations unies de novembre sur les changements climatiques ( COP26) a été reportée.  Le responsable climat à la Banque mondiale, Stephen Hammer, écrivait, la semaine dernière, que la "décarbonisation" de l'économie doit être une priorité, la restauration des milieux naturels aussi, et les investissements dans la résilience climatique.

En raison de la destruction accélérée des milieux naturels, les risques de pandémies devraient augmenter au cours des prochaines années, rappelle la dirigeante d'un groupe de scientifiques associés à l'ONU, Anne Larigauderie.

(Source: un article d'Alexandre Schields, dans Le Devoir d'aujourd'hui.)





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