mardi 24 mars 2020

Pour passer à travers notre ennui

Les librairies et les bibliothèques publiques sont fermées. Les nouveaux titres devant être dans les vitrines au printemps seront disponibles plus tard. Les maisons d'édition attendent car c'est impensable de sortir les nouveautés dans les conditions actuelles."Le gros de la production est reporté à l'automne", confirme Richard Prieur, directeur général de l'Association nationale des éditeurs de livres (ANEL).

"Les éditeurs redoublent d'ardeur pour la promotion du livre numérique" souligne Richard Prieur. Et il souligne qu'il peut même affirmer "qu'il n'y aura pas de transmission de virus numériquement". C'est le temps d'acheter québécois, comme le soulignait le premier ministre la semaine dernière. Il faut continuer à penser à nos écrivains.

Même confinés, les gens ont envie de lire, se réjouit Louise Loiselle, la directrice générale de Flammarion Québec. Elle vient de publier le nouveau polar de Louise Penny, il est temps de le commander en ligne. 

L'éditeur Antoine Tanguay de la maison d'édition Alto a décidé de remettre 2 $ par livre vendu en mars à l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Il a déjà remis 3 400 $ et prévoit verser 7 000 $ d'ici la fin du mois de mars. Il a promis que tous les emplois seront conservés et payés totalement. Il ne veut pas "blesser cette maison dans ce qu'elle est", ainsi la programmatrice et écrivaine Christiane Vadnais lit et lit même si elle ne publie pas.

Utilisons Leslibraires.ca, les sites de libraires indépendants, les bibliothèques en ligne…, voilà ce que nous suggère l'article d'aujourd'hui de Natalia Wysocka, dans Le Devoir.



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