lundi 7 janvier 2019

Un crime largement impuni, selon rapport de l'ONU

Le rapport publié aujourd'hui à Vienne compilant des données jusqu'à 2016 déplore que la traite d'êtres humains reste largement impunie à travers le monde. Il faudrait renforcer la coopération internationale pour poursuivre les réseaux criminels, selon cette publication.

Les pays avec des conflits armés sont plus nombreux que jamais au cours des trente dernières années. De ces conflits, la défaillance des autorités, les populations forcées de se déplacer, les structures familiales éclatées, l'économie précaire sont toutes des situations qui renforcent le risque de traite d'humains. Ces traites sont à 59 % à des fins d'exploitation sexuelle, la plus courante, en 2016.

En Irak, la minorité yézidie est victime par ses milliers de filles et de femmes asservies par le groupe État islamique. L'une d'elles a reçu le prix Nobel de la paix en 2018, Nadia Murad, car elle a milité remarquablement en faveur des victimes.

La deuxième forme de traite est le travail forcé pour 33 % des victimes, surtout en Afrique subsaharienne et au Moyen-Orient. Aussi une centaine de cas de trafic d'organes a été signalé entre 2014-2017.

Les femmes composent  70 % des victimes et 23 % des victimes  sont des mineures. Près de 25 000 victimes ont été recensées en 2016, 10 000 de plus qu'en 2011. La recension est plus efficace ces dernières années et pourraient expliquer cette augmentation.

(Source: article de l'agence France-Presse à Vienne, selon Le Devoir  de ce matin.)

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