mercredi 7 août 2013

Les industriels de l'éolien s'impatientent

Dans la parution du quotidien Le Devoir de ce matin,  la journaliste Jessica Nadeau nous rapporte un son de cloche des inquiétudes d'un  fabricant de tours d'éoliennes et d'un manufacturier de turbines. lls semblent inquiets de la lenteur des actions gouvernementales pour adopter le décret enclenchant le processus réglementaire attendu.

Des représentants de l'industrie éolienne se sont rendus à Québec, mardi, pour exprimer l'urgence auprès des fonctionnaires du ministère de madame Martine Ouellet, celui des Ressources naturelles. Ils exposent une menace de fermer temporairement leur usine car il tarde trop que les projets deviennent des commandes tangibles.

La conférence régionale des élus (CRE) du Bas-Saint-Laurent a demandé à 19 promoteurs intéressés de leur donner des informations pour mieux identifier d'éventuels promoteurs privés.

Jean-François Nolet, vice-président des politiques et affaires gouvernementales pour l'Association canadienne de l'énergie éolienne  (CANWEA) est impatient. Il demande que la concrétisation des appels d'offres promis par la première ministre Marois au sujet des nouveaux blocs d'énergie éolienne soit une priorité lors de la prochaine réunion du Conseil des ministres.

Dans un autre article du journaliste Marco Bélair-Cirino de la même édition du journal d'aujourd'hui, on nous annonce qu'Hydro-Québec réclame une hausse de nos factures d'électricité pour la clientèle résidentielle. Une hausse annuelle qui pourrait atteindre des sommets jamais inégalés depuis 15 ans, selon le porte-parole d'un organisme à but non lucratif,  l'Union des consommateurs (UC), Marc-Olivier Moisan-Plante.

Les programmes d'achat d'énergie éolienne adoptés tantôt par le gouvernement libéral, tantôt par le gouvernement péquiste, entraînent une poussée des coûts d'approvisionnement en électricité de 2,7 % à eux seuls, selon le porte-parole d'Hydro-Québec, Patrice Lavoie. Même si la société d'État nage dans des surplus d'électricité, qu'elle revendra à perte, le gouvernement du Québec a confirmé en mai qu'Hydro-Québec achètera 800 mégawatts d'énergie éolienne supplémentaire.

Alors que la promesse du Parti québécois était de maintenir le gel des tarifs d'électricité du bloc patrimonial au cours de son mandat, ces tarifs seront indexés dès 2014. Un engagement non tenu. Ce bloc patrimonial ne touche pas la clientèle industrielle. La clientèle résidentielle bénéficie des tarifs les plus bas de l'Amérique du Nord, selon la société d'État. Les nouveaux tarifs seront en force dès avril 2014. La Régie de l'énergie tranchera en 2014 après avoir entendu des représentants des intérêts concernés lors d'audiences publiques.

Monsieur Moisan-Plante s'inquiète que la facture des investissements pressentis pour électrifier les transports soit transférés aux clients d'Hydro-Québec. Nous aurons intérêt à suivre le déroulement de ces décisions car elles auront un impact certain sur nos budgets personnels.

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