mercredi 14 août 2013

Contamination élevée: eaux et sols, Lac-Mégantic

Dans l'édition de ce matin, Mélanie Marquis, du journal Le Devoir, nous apprend des éléments d'information très inquiétants.

Un groupe environnemental, la Société pour vaincre la pollution (SVP), et Greenpeace (dont nous sommes des supporteurs, mon mari et moi), ont réalisé des tests toxicologiques  relatifs au déversement de pétrole du 6 juillet dernier.

Le facteur de dépassement des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) serait 394 444 fois supérieur à la norme jugée acceptable par le ministère d'Yves-François Blanchet.

L'arsenic serait 28 fois la norme en concentration sur la surface de l'eau.

Les berges de la rivière Chaudière et sa flore démontreraient qu'elles sont 180 fois la norme définissant un terrain contaminé  selon le règlement sur la protection et la réhabilitation des terrains québécois, précise Daniel Green de la SVP dans l'article nommé ici, et ceci sur plusieurs kilomètres.

Évidemment des scientifiques estiment que ces informations sont artisanales et prématurées et alarmistes.

Mais alors pourquoi le ministère du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs (MDDEFP) de monsieur Blanchet garde confidentiels les résultats de ses propres analyses? Pourquoi sous-estime-t-on les conséquences de cette catastrophe?

De multiples demandes d'entrevue ont été demandées depuis 2 semaines auprès du bureau du ministre et elles sont toutes refusées, précisait-on à la radio de Radio-Canada, ce matin, à l'émission C'est bien meilleur le matin, à la Première Chaîne, 95,1 au cadran.

Selon le MDDEFP, le 4 août, déjà 7,200,000 litres de pétrole brut étaient reconnus comme déversés dans la nature, conséquence du déraillement de Lac-Mégantic.

La mairesse, Colette Roy-Laroche,  a spécifié hier à la journaliste Marquis que le mandat donné à la société Pomerleau était de nettoyer et de caractériser et non pas de décontaminer.

On s'engage vers des demains peu reluisants et une facture pour les citoyens assez élevée en perspective...

Dans la même édition de ce matin, la journaliste Monique Durand, nous sensibilise par son second article sur la beauté et les difficultés de l'ïle d'Anticosti.  Un joyau au milieu du golfe. Le pétrole de schiste et ses espoirs de richesse économique sont envisagés actuellement par le gouvernement à Québec.  Une sensibilisation et une mobilisation citoyenne sont prévisibles.

S'informer, c'est s'engager.

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