mardi 13 août 2013

Interdit de parler de l'industrie du gaz de schiste en public!

L'édition du 7 août du quotidien Le Devoir nous révèle qu'un accord entériné par la justice américaine à huit clos en 2011, rendu public par le Pittsburg Post Gazette la semaine dernière, spécifie que le couple Hallowich a l'interdiction à vie de s'exprimer sur le gisement géant de gaz de schiste de Marcellus, en Pennsylvanie.

Le couple avait poursuivi trois compagnies exploitant du gaz de schiste pour des problèmes de santé car les produits chimiques utilisés pour le forage de puits près de leur ferme avaient provoqué des brûlures aux yeux, à la gorge et aux oreilles, et des maux de tête aux membres de leur famille.

Contre ce silence, on apprend qu'ils ont touché 750 000 $ pour la sécurité et la santé de nos enfants, nous avions besoin ( de ces $) pour les retirer de cet endroit. Ils consentent à se taire pour toujours.

L'importance de ce montant nous renseigne sur la valeur de tels inconvénients provoqués par ces fracturations hydrauliques qu'on propose aussi ici au Québec.

Le moratoire  prévu depuis l'annonce de février dernier par le ministre Yves-François Blanchet n'est pas encore voté à l'Assemblée nationale. Le gouvernement actuel est minoritaire.

Les questions demeurent actuelles. Les inquiétudes aussi.  Et les élus de notre municipalité sont peu nombreux à avoir signer le formulaire de refus d'accès à nos terres pour forer et explorer les sous-sols robertois.

Qu'attend-on pour leur rappeler l'importance de signer ce formulaire de refus d'accès pour protéger la santé de nos citoyens ?  Ces formulaires signés seront remis au gouvernement à Québec pour leur faire connaître notre détermination de protéger les eaux et nos terres contre ces produits chimiques utilisés lors de forages effectuées pour fracturer la roche-mère par les sociétés de gaz de schiste canadiennes.

Nous, du comité contre la fracturation hydraulique des gaz de schiste,  visiterons encore les foyers qui n'ont pas pu signer ce refus d'accès   Les citoyens de la ville de Saint-Ours ont signé à 90 %.  Ici, à Saint-Robert, on semble moins informé sur cette situation potentiellement dangereuse. Il faudra s'engager dans une mobilisation citoyenne, toujours à remettre sur le métier, le même ouvrage, de mieux se documenter pour mieux agir pour le bien-être collectif.

S'informer, c'est s'engager.

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