mardi 22 août 2017

23 millions sur 5 ans: prévenir les violences à caractère sexuel

La ministre de l'Enseignement supérieur, Hélène David, annonce une Stratégie d'intervention pour prévenir et contrer les violences à caractère sexuel dans les campus des cégeps et des universités québécois. Elle suggère l'établissement d'une politique spécifique à ce sujet à la veille de la rentrée de 500 000 jeunes  dans ces campus.

Des projets et des outils de sensibilisation, une grande enquête dans les cégeps pour une recherche, un guichet unique pour accompagner les victimes de violences sexuelles, un accès aux services psychosociaux pour les victimes, une déclaration d'engagement, un code de conduite, de la formation pour le personnel, des moyens pour prévenir et contrer ces violences pour plaire aux associations étudiantes collégiales et universitaires.

Mais quelles seront les sanctions pour les agresseurs, les établissements et une attendue reddition de compte, un flou indésirable. Sans oui, c'est non, ce n'est pas aussi simple quand la relation amoureuse s'installe entre une étudiante et un chargé de cours ou un directeur de maîtrise qui évaluera son travail d'étudiante.

Dans quelques semaines, un projet de loi sera présenté pour baliser les pratiques. Sur 65 établissements, seulement 3 universités et 5 cégeps avaient développé une politique spécifique aux violences à caractère sexuel, selon une enquête du Devoir en mars dernier.

(Source: Le Devoir, un article de Jessica Nadeau de ce matin.) 

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