vendredi 18 août 2017

Mangerons-nous du plastique ?

Une nouvelle étude américaine publiée le 16 août conclut que les poissons ingèrent volontairement de plus en plus de plastique dans les océans du monde. Les chercheurs ont découvert que les poissons ne font pas la différence entre leur nourriture et les petites particules de plastique qui s'accumulent dans l'eau, étant recouvertes d'algues et de bactéries. Ils sentent une odeur de nourriture attirante.

Un mécanisme chimiosensoriel  les induirait en erreur. Ces substances de plastique sont toutefois nocives pour les poissons. Dans certains cas, des malformations et des troubles de reproduction ont été observés, explique Geneviève D'Avignon, étudiante au doctorat de biologie de l'Université McGill.

Des personnes dépendent directement des ressources maritimes pour s'alimenter. La directrice du Fonds mondial pour la nature au Québec, Sophie Paradis, craint une menace pour la santé humaine.

Plus de 80 % des débris retrouvés dans l'océan sont formés par ces plastiques. Surtout les microbilles utilisés dans les produits cosmétiques. En 2018, ces microbilles seront interdites au Canada. Cependant celles déjà présentes persisteront longtemps dans l'écosystème.

Dans les Grands Lacs, plus de 10 000 tonnes de plastique sont déversées chaque année, selon une autre étude américaine. 

Source: Le Devoir du 17 août

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