mardi 1 décembre 2015

Enrayer le sida d'ici 5 ans au Québec

Une étude réalisée avec la France permet à un regroupement de chercheurs, de cliniciens, et d'organismes communautaires d'estimer qu'un plan d'action et une volonté politique rendraient possible une telle bonne nouvelle. Un médicament traitant le sida peut maintenant protéger à 86 % quand il est reçu à titre préventif. Si le patient est traité plus tôt, l'aspect contagieux de l'infection peut aussi être éliminé. Un traitement est disponible post-exposition et aussi  pré-exposition  afin de briser la chaîne de transmission virale.
 
D'ici 2030, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) prévoit la cible de "zéro transmission". Le Québec a-t-il la même cible, au minimum ? Une rencontre est demandée avec la ministre déléguée à la Santé publique, Lucie Charlebois,  par les acteurs impliqués dans la lutte contre le sida.
 
Vivre avec la l'infection du sida coûte entre 448 000 $ et 690 000 $ au Québec. La microbiologiste, Cécile Tremblay de l'Université de Montréal, pense aux économies  prévisibles si on prévenait 400 nouvelles infections annuelles. Le médicament préventif et curatif coûte 9 000 $ annuellement par patient et est remboursé par Québec. Il faut maintenant penser au suivi du patient de trois mois, des tests et un encadrement efficace. 
 
Réjean Thomas, président fondateur de la clinique médicale l'Actuel, veut rendre l'ensemble des stratégies disponibles à toutes les personnes susceptibles de pouvoir en bénéficier. Les grandes villes sont mieux pourvues de tels services. L'objectif est maintenant d'étendre ces services aux patients de tout le Québec. Cet objectif sera atteint si la volonté politique s'y greffe aussi.

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