samedi 28 septembre 2019

J'ai marché hier et je voterai le 21 octobre, et vous ?

Vendredi, le 58e vendredi de grève pour le climat initié par la jeune Suédoise Greta Thunberg, j'ai marché avec d'autres citoyens (nes) de notre attachante région soreloise dans la bonne humeur et la mobilisation citoyenne, avec l'espoir que les dirigeants agissent enfin. Partout dans le monde, hier, plus de 4 millions de personnes marchaient pour la cause environnementale.

Mais les élections aussi sont un autre moment pour parler en démocratie. Les 18-38 ans seront 33 % des électeurs potentiels sur 10 millions de personnes canadiennes. On dit qu'ils sont apolitiques mais ils ne cessent de dire leur engagement concret, vendredi après vendredi.  Entre 2011 et 2015, le taux de participation des jeunes de 18-24 ans est passé de 38,8 % à 57,1 % aux élections fédérales. Tout un saut dans un état de conscience sociale bien éveillée. 

Pour les  Canadiens de 18-34 ans, un récent sondage Léger-Le Devoir a montré cette semaine que l'environnement semble le premier facteur d'influence du vote de 22 % d'entre eux. L'économie est un facteur d'influence pour 35 % des répondants. Au Québec, c'est l'inverse: 34 % ont la question climatique contre 24 % qui ont la question économique comme influenceur premier de leur vote.

Les engagements des partis politiques pourront-ils se réconcilier avec les attentes des jeunes électeurs canadiens?  Outre les belles promesses, les jeunes souhaitent mesurer la sincérité et la capacité de passer aux actes chez les dirigeants qui tentent si souvent le jeu de la grande séduction en paroles, paroles, paroles.

(Source: éditorial de Marie-André Chouinard dans Le Devoir d'aujourd'hui.)

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