mercredi 12 septembre 2018

Une énergie 100 % propre d'ici 2045, une loi engageante.

La cinquième puissance économique mondiale, la Californie, est réellement active dans la lutte contre les changements climatiques. Le 10 septembre, comme un défi au président climatosceptique  Donald Trump, la Californie s'est officiellement engagée dans une voie pour remplir les objectifs de l'accord de Paris. Son gouverneur démocrate, Jerry Brown,  est même confiant d'aller même plus loin. 

Une vingtaine de pays ont pris des mesures semblables. La Californie a beaucoup d'importance dans l'économie américaine. Elle est l'État américain le plus peuplé avec environ 40 millions d'habitants.

Et nos décideurs québécois et canadiens qui ont tant de peine à s'engager dans des zones possiblement conductrices vers les objectifs de l'accord de Paris. 

Hier matin, la Coalition avenir Québec (CAQ) a rappelé qu'elle est en faveur d'une évaluation des ressources pétrolières sur l'île d'Anticosti. Pourtant en 2017, le Parti libéral a mis fin au projet Hydrocarbures Anticosti et cela a coûté 92 millions de dollars au gouvernement du Québec. Encore insuffisant ?

Les libéraux et caquistes sont tous deux prêts à autoriser les forages dans les cours d'eau et la fracturation sur les territoires en dehors de la vallée du Saint-Laurent. Une chance que des citoyens engagés pour la survie de notre planète ont su démontrer à tous les décideurs  que les pétrolières et les gazières ne sont pas bienvenues pour fracturer la roche-mère en vue d'extraire du pétrole et du gaz dans la vallée du Saint-Laurent.

Ces libéraux et caquistes refusent aussi de s'engager à adopter un moratoire sur le dézonage des terres agricoles. Pourtant l'agriculture québécoise est la source d'une alimentation de proximité, sans dépendre toujours des accords internationaux pour favoriser  notre autonomie alimentaire.

Alors que 10 % des milieux terrestres sont protégés actuellement, et un peu plus de 2 % des milieux marins, les péquistes, les solidaires et  les libéraux se sont engagés formellement à protéger 17 % du territoire terrestre et 10 % du territoire marin d'ici 2020. Un engagement international a été pris dans le cadre de la Convention de Nagoya sur la biodiversité pour protéger ainsi le Québec.

(Source: Agence France-Presse et Alexandre Shields dans Le Devoir  d'aujourd'hui)

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