lundi 13 janvier 2020

Élargir l'aide médicale à mourir:donner son point de vue d'ici le 27 janvier

Nous avons deux semaines pour donner notre point de vue sur l'élargissement de l'aide médicale à mourir. Hélène Buzzetti, correspondante du Devoir à Ottawa nous apprend cela ce matin. Un court questionnaire a été mis en ligne et doit être répondu avant le 27 janvier. Il demande si des mesures de protection additionnelles devraient être aménagées quand, même si la personne n'est pas en fin de vie, elle demande la mort.

Les suggestions d'Ottawa: obliger le médecin traitant à discuter de la demande avec la famille du patient; exiger un avis d'un troisième expert médical; évaluer psychologiquement d'abord le malade; réfléchir durant plus de 10 jours entre le moment de la demande de mort et son administration.

Plus loin que les exigences du tribunal demandant la modification de la loi, Ottawa interroge aussi les canadiens sur les directives anticipées. Aujourd'hui commence une consultation sur deux scénarios. Si le malade se voit refuser sa demande d'aide à mourir, et que, pendant les 10 jours de réflexion, il perd sa capacité de consentir, "un médecin ou un infirmier praticien devrait-il pouvoir fournir l'aide médicale à mourir à une personne dans ces circonstances?"  L'autre scénario: quelqu'un reçoit un diagnostic qui "affectera leur aptitude mentale et mettra en jeu leur capacité décisionnelle, comme la maladie d'Alzheimer" et qu'un document indique que cette personne souhaite qu'on lui donne la mort dans le futur dans de telles circonstances, le personnel médical devrait-il passer aux actes de donner la mort même s'il sait qu'à ce moment-là, le malade ne pourra plus confirmer son souhait ?

Ce sujet vous intéresse. Donnez votre opinion lors de ce sondage du gouvernement fédéral.



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