mercredi 15 mai 2019

Les clochers de l'église en dentelles de bois colorés de Farnham menacés

L'abbé Benoît Côté, curé jusqu'en octobre 2018 de l'Unité des pèlerins composée des paroisses de Saint-Ours, Sainte-Victoire, Saint-Robert, Sain-Aimé et Saint-Marcel, rencontre de lourdes tâches dans l'église de Saint-Romuald de Farnham. Les clochers sont ravagés et menacent de s'effondrer, titrait l'article de VJean-François Nadeau dans la chronique Patrimoine dans Le Devoir d'aujourd'hui.

Malgré que cette église soit un immeuble cité comme bien patrimonial par la municipalité en 2007 pour son importance et sa beauté et qu'elle fasse partie d'un groupe restreint de cinq bâtiments religieux de la MRC dont la valeur est jugée exceptionnelle selon une étude réalisée par la firme Patri-Arch et qu'elle figure au Répertoire du patrimoine culturel du Québec, sa tour-clocher la plus haute a besoin d'amour…, elle  s'incline dangereusement vers l'église.

Il est question de sacrifier les deux tours-clochers pour les remplacer par des toits plats. car il manque d'argent pour restaurer cette église patrimoniale. Hier, une rencontre avait lieu entre les diverses personnes responsables concernées.

Au départ, il était prévu que les travaux commencent en mai, selon l'abbé Côté. La première étape était la descente de la flèche abîmée par des firmes spécialisées pour la sécuriser et la restaurer sur un socle de béton au coût estimé de 610 000 $, dont 70 % serait assumée par le Conseil du patrimoine religieux.

Cette église avait été bâtie selon des plans de 1902 de l'architecte Ovide Turgeon, inaugurée en décembre 2005, les clochers avait été bénis en décembre 1907. Elle avait été décorée par l'artiste Ozias Leduc en 1910. Le 6 juillet 2014, mon mari et moi étions allés assister à une conférence de Pierre Lambert expliquant les importantes peintures du peintre Leduc et avions pu acquérir son livre Ozias Leduc, Le peintre en quête de beauté, paru à l'automne 2013.

Déjà en 2003, un rapport d'inventaire indiquait que de l'eau s'infiltrait dans la maçonnerie des clochers. Les travaux de consolidation d'il y a déjà quelques années ont été réalisés trop tard.  Aussi bien auparavant, en 1940, les clochers et l'extérieur de l'église avaient subi une "réfection".

Dommage que la complexité des travaux et les coûts élevés risquent de détruire le point de gravité visuel et "le plan paysager" selon Martin Dubois, de Patri-Arch. 

Et les paroissiens, que décideront-ils ? Ce sera à suivre.

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