vendredi 10 mai 2019

"Divulguer pour protéger", résume le député Marissal

Vincent Marissal, député de Rosemont, pilote le projet de loi déposé hier pour renforcer la protection des lanceurs d'alerte. Dans la suite de l'affaire Louis Robert, l'agronome congédié par le ministère de l'Agriculture pour avoir dénoncé l'ingérence des industries privées dans la recherche sur les pesticides.

Hier, la commission parlementaire sur les pesticides a commencé ses travaux à Québec pour prendre mieux conscience du "pouvoir qu'exercent certaines industries sur l'agriculture et leur impact présumé néfaste sur la santé et l'environnement." Le plan de travail prévoit une trentaine d'intervenants invités à témoigner. Des ministères, des mémoires seront déposés, des invitations seront lancés bientôt, a confirmé le député péquiste de Bonaventure, Sylvain Roy.  Il est à l'origine de ce mandat sur les effets des pesticides sur la santé.

Il espère que les élus du gouvernement, majoritaires à la commission, ne mettront pas de pression pour orienter les travaux ou même de les neutraliser.  Cette commission devra aide à "prendre conscience" de l'impact du modèle agricole actuel et le "pouvoir de certaines industries sur notre agriculture, son impact présumément néfaste sur la santé et l'environnement."

Le projet de loi vise à permettre à un lanceur d'alerte de s'adresser à un média plutôt que d'être obligé de s'adresser à la police pour effectuer une divulgation publique. Le congédiement de l'agronome Robert lance un message à tous les autres fonctionnaires de l'Environnement ou d'un autre ministère de ce qui peut arriver comme dangereuse conséquence s'ils détiennent des informations devant être divulguées à la population afin de la protéger.

(Source: article de Patrice Bergeron de la Presse canadienne dans Le Devoir de ce matin.)

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